Journal de bord – n°08

Du 10 décembre 2019 au 3 janvier 2020 – de Ensanada à Castro

Mardi 10 et mercredi 11 décembre : Ensanada – Puerto Varas (46 km)
Journée tranquille, on n’a pas du tout envie de forcer et on prend notre temps. La pause de midi se fait sur un beau gazon avec une balançoire. Plus tard on s’arrête pour les 4 heures dans une cafétéria très sympa, Faustine joue et les parents se prélassent. Jusqu’ici, tout était très bien, on a même eu droit à des pistes cyclables sur la totalité du parcours. En partant de là, le pneu arrière de Paride est à plat, il y avait encore un caillou dans le pneu. On perd un peu de temps avant de repartir dans la circulation intense pour la dernière montée pas très agréable. On arrive chez Claudia, une « couchsurfeuse » très sympa et pas trop envahissante. Sa maison est située dans un quartier résidentiel, on s’y sent bien. Paride et Carine se mettent aux fourneaux et préparent le repas pour tout le monde. Etant arrivés tard, on ne tarde pas trop après le souper avant d’aller se coucher.
Indécis, le matin suivant on décide de rester un jour de plus et du coup on profite de la connexion internet pour mettre à jour notre blog. Après le repas et la sieste, on passe un instant au parc avec Claudia et deux petites filles avant de filer voir la ville, boire deux bières et manger dans un pub irlandais.

Jeudi 12 au lundi 16 décembre : Puerto Varas – Puerto Montt (18 km)
Trajet pas trop long mais pas intéressant et très bruyant avec pas mal de circulation. Le parcours est un peu valloné mais sans grosse difficulté. On est heureux d’arriver à Puerto Montt (la dernière grande ville du sud chilien) mais un peu perdus pour la suite ! Notre hébergeuse n’est rien de moins que la douanière qui avait enregistré nos vélos lors du dernier passage de frontière. Elle habite dans un énorme quartier résidentiel dans une très jolie maison bien aménagée et bien finie. On prend nos quartiers dans la chambre avant de partager un bon filet de saumon (et une bière) et on file se reposer.
Vendredi, on sort profiter des places de jeux du quartier avant de rentrer préparer le repas. Faustine file à la sieste pendant que nous travaillons sur la suite du parcours. L’après-midi on fait les citadins dans le plus grand mall de la ville. Au programme, achat d’habits étanches pour la Carretera Austral. On en sort à 19h30 pour aller manger un gros sandwich en ville. Ça chauffe un peu juste à côté mais rien de bien méchant. On prend un collectivo (taxi collectif) pour rentrer à la maison. Avec l’aide de Viviane, on continue de planifier la suite du trajet.
Samedi, on part après le petit-déjeuner faire des courses pour le repas du soir. La suite de la matinée est tranquille suivie d’une sieste pour Faustine pendant qu’on travaille encore sur la suite du périple. Ensuite on retourne en ville, il faut toujours une chambre à air et on cherche encore quelques habits chauds. De retour à la maison, on prépare un bon petit repas que nous partageons avec notre hôte. On finit la soirée devant la télévision tranquillement.
Dimanche, réveil et petit-déjeuner tardif après avoir passé un appel vidéo avec tous les grands-parents. Pour le repas de midi, c’est Viviane qui régale et on attend une de ses amies. En attendant, Carine va faire un footing puis elle donne un bain à Faustine. Paride répare les chambres à air et attaque le service des 3’000km des vélos ; il est interrompu par la pluie. Les invités débarquent, au final il y a 6 personnes invitées, un petit noël d’amis. Ils préparent une grillade pour 20 personnes environ ! C’est assez sympa bien que très bizarre. Personne ne parle vraiment. A la fin du repas, arrive l’heure de la distribution de cadeaux. Faustine a droit au sien, un set avec pelle, formes, seau et arrosoir. Merci Vivi, c’est pas trop lourd !
La matinée de lundi nous sert à faire des provisions pour la suite (au final on se rend compte qu’on a acheté beaucoup trop). L’après-midi on va au port pour réserver le ferry qui nous amènera à Chiloé depuis Chaitén. On profite pour recharger le solde du téléphone de Carine et on mange a Dresden, café-restaurant du centre-ville. La soirée sera tranquille à la maison.

Mardi 17 décembre : Puerto Montt – Pichiquillaipe (24 km)
Aujourd’hui, une petite étape nous attend, du coup on décide de partir après la sieste de Faustine. Au début le trajet est quelconque mais avec une bonne piste cyclable malgré quelques travaux. Une assez grosse montée nous attend avant de pouvoir sortir de la route et rejoindre notre hôte Warmshower. En quittant la route principale on a droit à : de la pluie, du ripio et de bonnes pentes pendant 3 km. On arrive et trouve enfin la maison après quelques erreurs. C’est une splendide résidence secondaire d’architecture contemporaine planquée au milieu de la forêt avec vue sur la mer ! Joël est très sympa, on mange avec lui et profitons pour faire connaissance. On découvre qu’il est vétérinaire spécialisé dans les saumons ! Après avoir couché Faustine nous partageons un bon verre de vin selon les dires de Carine (satané rhume).

Mercredi 18 décembre : Pichiquillaipe – Caleta La Arena (29 km)
Joël est parti tôt ce matin, il nous laisse la maison et on tarde à partir, la pluie est autant décourageante qu’incessante. On ne sait pas encore si on va s’arrêter au port ou si on continue après le ferry. Paride n’est pas en forme, il fait froid puis chaud et avant il pleuvait. On décide de s’arrêter à Caleta La Arena, on prendra le ferry demain matin. Après avoir bu une bière on part à la recherche d’un logement. Carine nous dégote une petite chambre dans une maison, enfin on suppose que c’est une maison familiale. Comme d’habitude, les chiliens ne sont pas très bavards. On repart manger dans le village. Super petit restaurant local qui nous sert une empanadas, un filet de saumon et une cazuela de vacuno (ragout de boeuf avec TOUT). On finit la soirée tranquillement à discuter avec le propriétaire de la maison qu’on comprend quand même pas trop (il lui manque TOUTES les consonnes).

Jeudi 19 décembre : Caleta La Arena – El Cisne (31 km)
Aujourd’hui, une étape relativement difficile nous attend et on se rend compte que l’hébergeur qu’on voulait rejoindre n’abite pas là où on pensait, on le rejoindra demain seulement. Pour l’étape du jour on décide d’aller voir un camping – cabañas situé après une grosse montée. On commence par une petite traversée en ferry sur lequel on rencontre un cyclo-voyageur brésilien (Carlos), la pause de midi se fait à Contao. On y rencontre une famille de français qui voyage en voiture et avec la tente. Ils sont super sympas et la pause se rallonge. Le début de la montée est difficile mais correct. Un peu plus loin on s’attaque à une belle route fraichement goudronnée avec une pente infranchissable. On accepte de se faire remorquer par une camionnette d’ouvriers ! Les deux vélos sanglés au crochet de remorque, on marche à côté avec cette précieuse aide. Ils nous avertissent que plus loin on aura droit a une autre montée très raide dans du ripio ! Heureusement elle n’est pas très longue. S’ensuit une grisante descente vers le camping. On arrive avec la pluie, le temps de se mettre à l’abri et c’est une énorme averse de 5 minutes qui s’abat, ouf ! Les ouvriers ne le savent pas mais ils nous ont épargné une énorme rincée. Carine marchande à merveille, 25’000 pesos au lieu de 40’000 pour un logement fantastique, perdu dans la nature et bordé par une rivière. On a une chambre et un espace à vivre avec cuisine, salle de bain sans compter l’étage dortoir qu’on n’exploitera pas, c’était le deal avec les propriétaires. Paride cuisine un bon petit plat de lentilles avec des oeufs, des carottes et une soupe à la tomate, c’est délicieux ! On finit par coucher Faustine avant de profiter de l’espace et de notre soirée.

Vendredi 20 et samedi 21 décembre : El Cisne – Hornopirén (29 km)
On prend un petit-déjeuner de luxe ce matin, avec du pain grillé ! Ensuite on plie toutes nos affaires avant de partir tranquillement. On passe dire au revoir aux propriétaires et ils nous avisent qu’on aura du ripio. Le parcours est plutôt sinueux avec des pentes assez raides. Arrivés au ripio, on se rend compte qu’il est dû aux travaux. Par chance, la pente la plus longue et la plus dure on l’attaque du bon côté ! Après cette descente pas si évidente, c’est l’heure de s’arrêter pour la pause de midi au bord de mer. Juste avant de s’arrêter, on croise un cyclo-voyageur qui nous dit : Oh, des Valaisans ! Guillaume est neuchâtelois. On mange un bon petit plat tous ensemble avant de reprendre la route jusqu’à Hornopirén. En bons valaisans on l’invite à boire une bière, en bon neuchâtelois il accepte sans hésiter. On a passé un chouette moment ensemble, merci et bonne route Guillaume ! On arrive au logement qu’on pensait rejoindre la veille. Andy prépare sa maison pour en faire une auberge, il est situé à 2 km du centre ville mais à vélo on y est vite. A peine arrivés, on profite pour déposer nos sacoches et repartir faire quelques achats pour le repas du soir étant donné que Faustine dort. On est assez fatigués (et un peu saouls), après le repas on couche Faustine avant de se vautrer sur le canapé. Les émissions de variété chiliennes n’étant pas très intéressantes, on rejoint la petite pour un repos bien mérité.
Samedi, il fait beau, on part en ville pour réserver les billets de ferry et jouer un peu au bord de la mer
On mange à la maison et après la sieste de Faustine on repart en ville pour le goûter. Deux bières et trois morceaux de tarte plus tard, on fait quelques achats avant de rentrer manger. Il n’y avait pas beaucoup de restaurants sympas.

Dimanche 22 décembre : Hornopirén – Caleta Gonzalo (presque 0 km à vélo)
On part pour une journée de trajet en ferry, bus, ferry encore et quasiment pas de vélo. On commence par le premier, le plus long qui sera suivi de 10 km en bus. Afin de garantir les correspondances avec le deuxième ferry, le personnel organise le transport de tous les vélos. Ils réquisitionnent des pick-up vides pour y charger les vélos avec leurs sacoches. Il faut dire que le pick-up est légion au Chili. Plus tard, on rencontre un couple de sud africains relativement âgés qui tentent la Carretera Austral une deuxième fois, la première fois ils ont du abandonner à cause de la météo. Le deuxième trajet en ferry est beaucoup plus court et l’arrivée se fait sous la pluie. On se dépêche de charger les vélos et attacher Touftouf pour qu’il puisse repartir, on est les derniers. Le camping n’est pas loin mais on rallonge le trajet du double, on avait loupé l’entrée. Ce soir ce sera camping mais l’accès se mérite ! On commence par un escalier, c’est déjà pas facile de le descendre avec un vélo chargé et encore moins avec une remorque derrière. Ensuite on suit un petit sentier étroit dans la forêt parsemé de racines et qui débouche sur une passerelle suspendue et étroite. En gros, la passerelle mesure la largeur de Touftouf plus deux centimètres. On trouve un emplacement abrité par un toit avec une place quasi suffisante pour y planter la tente. Le repas réconfortant du soir est composé de pâtes en sauce tomates. Il pleut averse depuis qu’on est arrivés. Il fait froid, humide et le vent s’est levé. On se couche relativement tôt. Il pleut et vente toute la nuit. Paride est constamment réveillé par la toile de la tente qui vacille, flotte et frappe.

Lundi 23 décembre : Caleta Gonzalo – Camping Lago Negro (19 km)
Au départ du camping, on pensait avoir trouvé une route pour éviter la passerelle et les escaliers. On y était presque, il faudrait juste construire un pont … On part sous la pluie qui ne nous quitteras pas de la journée. Les pieds trempés on s’arrête brièvement pour manger dans un camping à l’abri sous un toit. Il fait trop froid pour perdre du temps et on avale quelques biscuits rapidement. C’est reparti pour 5 km environ avant de s’arrêter pour la nuit. Un autre camping avec un toit pour abriter la tente, ouf ! Cette fois-ci on a plus de place et on peut même étendre notre linge pour le faire sécher (ou presque). C’est pas évident d’occuper Faustine avec toute cette pluie, elle perd patience et nous aussi. On rencontre pas mal de cyclistes, ça y est on a atteint l’autoroute à vélo (en ripio). En début de soirée on a droit à une accalmie avant que ça reparte de plus belle. Cette nuit est encore plus froide que la précédente.

Mardi 24 décembre : Camping Lago Negro – Santa Barbara (36 km)
Le départ se fait entre deux averses et l’étape du jour est rythmée par le soleil et les averses. Les paysages sont splendides et le revêtement pas trop mauvais pour du ripio. Sous une grosse averse, on décide de s’arrêter pour manger dans un camping. On quitte la route et trouvons le camping 4 km plus loin. Les averses et les embellies se succèdent avant qu’on atteigne l’asphalte. C’est une bonne surprise, on ne s’y attendait pas. Arrivés à destination, on n’hésite pas à louer une cabañas. Tout est mouillé, on est fatigués et Paride finit par se rendre compte que c’est Noël ! On a droit a une charmante petite bicoque avec deux chambres et un foyer pour y faire du feu. C’est le réveillon, on prépare un plat typique de Noël : saucisses, patates, oignons et bières ! Le repos et le feu nous font énormément de bien, Faustine a même droit aux dessins animés. Une fois couchée, les parents profitent à leur tour de la télévision pour regarder des films de Noël en espagnol.

Mercredi 25 au samedi 28 décembre : Santa Barbara – Chaitén (11 km)
Pendant qu’on prépare les affaires, la seule averse de la journée tombe. Après quelques kilomètres seulement, on enlève des couches. Il ne fait plus trop froid malgré le ciel gris. L’étape est très courte et on rejoint rapidement Chaitén où on séjournera quelques jours en attendant notre ferry pour l’île de Chiloé. Afin de respecter notre tradition, on commence par rejoindre la place centrale et ses jeux publics. La minuscule averse qui nous accueille ne ternit pas notre bonne humeur. On décide de manger dans un petit restaurant, on est le 25, mauvaise idée ! On réussit tout de même à boire deux grosses bières dans un café et trouver deux sandwichs dans un food-truck. Notre hôte vient nous chercher et on s’installe chez elle avant de prendre une bonne douche chaude et un bain pour Faustine.  Tout est fermé, on mange nos restes de fond de sacoches : riz à la tomate. Elle travaille le lendemain et on ne tarde pas à se coucher.
Jeudi, Guillaume, le neuchâtelois rencontré quelques jours plus tôt, nous écrit pour nous dire qu’il est à Chaitén également. On part à sa rencontre et décidons de manger ensemble le soir, il répare des vélos pour son hébergeur toute la journée. A midi on retourne manger là où la veille on a seulement bu, chez Don Quijote. Il est temps de rentrer pour la sieste de Faustine et pour travailler sur la suite du voyage. En fin d’après-midi on repart à la rencontre de Guillaume. On passe une chouette soirée bières-pizzas et on rentre un peu saouls.
Vendredi, Journée horrible, il pleut et vente énormément. On se retrouve cloitrés à la maison hormis la petite escapade de Carine et Faustine au supermarché. L’après-midi nous offre une première éclaircie. Ni une, ni deux, on part profiter du soleil et du toboggan. Avant de renter on s’arrête acheter le nécessaire pour préparer le repas à notre hôte. Au menu, des lentilles avec de l’oignon, des carottes, des courgettes, de la poire et du jus de citron (pas facile de préparer un repas pour une végétarienne qui ne prend pas de produits laitiers et qui n’aime pas les oeufs). La soirée est très sympa et pas seulement grâce à la bouteille de vin et toutes les bières qui ont suivi. Elle nous a fait goûter une bière au goût chocolat et orange ! On se couche encore plus saouls que la veille.
Samedi, les abus et la sédentarisation poussent Paride à se bouger et le soleil finit de le convaincre. Session de sport pour éliminer toutes les toxines. Au programme, une petite virée à vélo en direction des thermes. Arrivé sur place, il se rend compte que s’est très beau et propose de changer les plans de l’après-midi. On avait prévu d’aller marcher avec notre hôte dans une forêt des alerces (cyprès locaux dont certains sont plus que millénaire). Les thermes sont composés de deux bassins en plein air et très chaud, c’est super agréable. Le soir on cuisine un petit plat de pâte et préparons le départ du lendemain.

Dimanche 29 décembre : Chaitén – Castro (4 km en plus du ferry)
Dimanche matin, on se lève tôt. Au programme de la journée, une grosse traversée en ferry. On range toutes nos affaires avant de prendre la direction du port. Après avoir patienté un petit peu, on nous fait signe d’embarquer. Les vélos amarrés, on peut monter se la couler douce pendant les 5 prochaines heures. On rencontre rapidement une famille de français qui voyagent en 4×4 et on partage nos expériences de voyage (ils ont deux enfants mais plus grands). Un peu plus tard, on tombe sur une famille de hollandais avec deux enfants qui sont respectivement à peine plus jeune et plus âgé que Faustine. On passera toute notre traversée avec eux, ils sont vraiment très sympas. Arrivés à Castro sur l’île de Chiloé, on enfourche nos montures pour sortir du centre et se trouver un petit logement. En sortant du port, on tombe sur une grosse pente bien raide. On décide d’attaquer la montée par l’autre extrémité du port. De l’autre côté c’est pire, on retourne en arrière et commençons à monter en poussant les vélos. Arrivés au centre, il ne nous reste plus qu’à entamer une vertigineuse descente pour rejoindre le quartier qu’on vise. On repère une cabañas juste devant nous. Carine va voir à quoi ça ressemble et on accepte d’y séjourner malgré les défauts. L’espace est suffisamment grand et on a droit à deux chambres, sauf que la deuxième n’a pas de fenêtre et les moquettes de ces deux pièces laissent à désirer. Le plafond n’est pas très haut et le tout un peu vieillot. Dans la minuscule cuisine on trouve le fourneau à feu de bois qui fait office de chauffage. L’appartement n’est pas très bien orienté non plus et situé en contre-bas de la route. Bref, c’est pas top mais on a du chauffage, de l’eau chaude et internet. En plus c’est pas trop cher et on a de la place pour garer nos vélos en sécurité. Satisfaits, on se prépare un petit repas avant de passer une petite soirée tranquille.

Lundi 30 décembre au vendredi 3 janvier : Castro pause
Lundi, après le petit-déjeuner, on part en quête d’un logement plus luxueux, on restera presque une semaine à Castro et on a autant envie que besoin de confort. Le logement trouvé et réservé pour le lendemain, on part en ville où l’énorme montée repérée à notre arrivée nous attend. On a pris Touftouf pour l’utiliser comme poussette, c’est très très raide et on estime à plus de 20% la pente ! Arrivés au centre, on déambule un peu avant de se rabattre dans un petit café bien sympa pour y manger. Retour à l’appartement pour la sieste de Faustine avant de repartir en ville à vélo ce coup-ci. L’itinéraire est un peu différent pour éviter cette ascension beaucoup trop raide. On visite l’église principale (classée au patrimoine), et partons manger non sans avoir bu l’apéro au préalable.
Mardi, on commence la matinée par un déménagement. L’appartement qu’on a trouvé n’est heureusement qu’à quelques centaines de mètres du précédent. On a craqué sur un logement tout récent avec énormément de confort dans un complexe situé dans le quartier des palafites, merci Alain et Véronique pour le cadeau de Noël. Aujourd’hui c’est le dernier jour de l’année et la mission du matin est de redonner un aspect convenable à Paride. Il enfourche Trevor et part en quête d’un coiffeur. A la 5ème tentative c’est bon, la coiffeuse s’affaire à éliminer tous ces poils de son visage. Un peu trop même, elle n’a pas compris qu’il fallait laisser une crête sur le dessus, tant pis. L’après-midi est consacré aux courses, on veut profiter de notre appartement pour préparer un bon petit repas. C’est de la folie, le supermarché est noir de monde ! Heureusement, sortis des rayons viande, chips et bière la foule se dissipe. Direction la maison pour se mettre en cuisine ! Quelle bonheur d’avoir le temps et la place pour préparer un bon repas ! Au menu, guacamole en entrée avec deux bières (Austral Calafate, notre préférée) suivi d’un bon rôti recouvert d’une (presque) croute à la moutarde et arrosé par un cabernet sauvignon chilien. On a même droit a un petit dessert, quel luxe ! La suite de la soirée sera relativement tranquille et passé le cap de minuit, on file se coucher sous le duvet (oui, un duvet).
Mercredi, petite balade à vélo vers une plage quasi déserte pour éliminer les excès modérés de la veille. Dommage pour l’eau trop froide. Il fait super beau et super chaud (c’est comme quand il fait beau et chaud mais avec une cape). C’est la plus belle plage du coin : la Puntilla Ten Ten. Il n’y a pas grand monde, on s’installe et regardons Faustine jouer avec l’eau et les cailloux. Le soleil tape fort, la marée monte et les festoyeurs débarquent. Il est temps d’aller prendre l’apéro ailleurs ! Carine avait repéré une chouette terrasse proche de notre appartement, elle avait bien vu ! Deux bonnes petites bières artisanales avant de rentrer manger à l’appartement, coucher Faustine et profiter de notre chez nous provisoire !
Jeudi, rien de spécial aujourd’hui, on a quelques achats à faire et on part en direction du mall. On y trouve quelques jeux pour Faustine et un sweat-shirt pour Paride. On avale vite fait un petit repas et rentrons pour la sieste. L’après-midi on repart en ville pour réserver le ferry. Les billets en poche, c’est l’heure de l’apéro. Emmanuelle et Oskar arrivent bientôt. On avait planifié notre rencontre avec elle qui travaillait à la crèche et qui planifiait des vacances au Chili avec son futur mari, on avait même profité pour se faire envoyer des habits de pluie depuis la Suisse dans leur valises. On rentre à la maison après avoir acheté de quoi offrir un petit apéritif aux vacanciers. Ils arrivent avec un ami de la famille d’Oskar et sa femme. La soirée est conviviale et décontractée et on apprend que Guillermo a longtemps vécu en Valais.
Vendredi, on voulait partir découvrir le village de Chonchi qui est distant de 20 km. Carine n’a pas le courage de faire toute la route à vélo et on décide de se reposer. La journée sera très tranquille et on profite pour aller voir le mécanicien vélo. Paride a un grincement assez désagréable au niveau du pédalier. Pas de chance, son mécanicien ne s’est pas présenté au travail aujourd’hui malgré le rendez-vous qui était pris la veille. Un peu de matière grasse dans les fixation du pédalier fera l’affaire pour quelques temps.
Samedi, on part finalement pour Chonchi. La route est assez longue et vallonée. Carine est beaucoup plus rapide que Paride qui traine Touftouf. Le village est situé en bord de mer et assez charmant. Pour le repas de midi, on opte pour un restaurant surélevé avec une belle vue. Le saumon est excellent. On fait une petite pause à l’aire de jeux avant de renter. Ce soir on revoit Emmanuelle et Oskar. Au programme de la soirée, bières, pizzas et rires ! Faustine est toute contente de jouer avec Emmanuelle et on a droit à un cadeau supplémentaire : du Toblerone ! Merci Emmanuelle et Oskar pour ces moments, ces cadeaux et ces habits de pluie ! A bientôt et travaillez bien.


Galerie photos du 10.12 au 03.01

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